Mme Catherine Génisson l’a souligné, les résultats des dispositifs mis en place ne peuvent être immédiats. On note toutefois qu’un effet se produit.
Si les réponses diffèrent selon les territoires, trois dénominateurs communs sont toutefois nécessaires.
Premièrement, il faut que les professionnels soient moteurs et entraînent le reste de la population. Sans cette dynamique, cela ne marchera pas.
Deuxièmement, il faut des moyens. Les médecins ne peuvent pas consacrer tout leur temps à réfléchir à l’organisation du territoire en matière de santé. Des réunions doivent avoir lieu, ne serait-ce que pour examiner les aspects juridiques de cette nouvelle organisation. Par exemple, lorsqu’un pôle de santé est créé, il faut parallèlement créer un groupement de coopération sanitaire, voire un groupement de coopération sociale et médico-sociale, pour entraîner tous les professionnels, qu’ils appartiennent au domaine sanitaire ou au domaine médico-social. Je ne m’attarderai pas sur le nombre de soirées que nous avons consacrées à ces questions, assez nouvelles pour l’ensemble des partenaires…
Troisièmement, il faut de l’énergie. Pour l’avoir vécu sur mon territoire, je peux témoigner que cela demande beaucoup de temps.
Ces trois dénominateurs sont absolument impératifs. Il faut mouiller sa chemise, s’impliquer, ne plus décréter, mais faire !