L’article 5 EB permet d’assurer une continuité dans l’accompagnement post-majorité et vise à ce que chaque jeune soit bien préparé à s’intégrer au mieux dans notre société.
Au cours de l’examen des articles précédents, nous avons voté des dispositions qui, selon moi, existaient déjà dans nos départements. L’accompagnement post-majorité constitue une avancée notable dans la notion de suivi des jeunes majeurs. Cependant, il paraît indispensable d’ajouter la région comme acteur important. En effet, celle-ci détient les compétences essentielles au bon fonctionnement de ce partenariat, telle que la formation, qui est la clé, par l’emploi, de l’accès à l’autonomie des jeunes.
En outre, le conseil départemental rencontre de plus en plus de difficultés sur le plan financier, comme de nombreux intervenants l’ont souligné. Il ne peut assumer seul le financement de ces accompagnements, d’où la nécessité de répartir la charge selon les compétences de chaque acteur et d’y ajouter la région et l’État.
Il est important de souligner que cet accompagnement n’augmentera pas trop la dépense publique puisque les jeunes majeurs isolés, pour lesquels cette mesure est capitale, deviennent des usagers des accueils d’urgence, notamment des centres d’hébergement et de réinsertion sociale, les CHRS, lorsqu’ils atteignent leur majorité sans qualification.