L'amendement n° 368 rectifié subordonne le droit des professionnels exerçant une activité de fabrication des plats à consommer sur place à s'inscrire sur le registre des métiers au fait de détenir le titre de maître restaurateur. Cette proposition a plusieurs inconvénients : si le titre de maître restaurateur est la condition d'accès à celui d'artisan cuisinier, les deux qualités sont redondantes et on ne voit pas l'intérêt d'introduire la notion d'artisan cuisinier. De plus, introduire une condition de qualification obligatoire pour l'inscription sur le registre des métiers des personnes exerçant une activité de cuisinier aboutirait à créer une nouvelle profession réglementée. Enfin, la qualité de maître restaurateur n'atteste pas d'une qualification professionnelle, mais que certaines conditions de fabrication des plats sont respectées, comme la transformation sur place de produits bruts. L'avis est donc défavorable.