Ce budget est en nette régression. Vous évoquez les compensations en allègements de charges. Je ne pense pas que ceux-ci soient de nature à rectifier significativement les baisses budgétaires. Je vous demande des éclaircissements.
Les moyens alloués à la gestion des crises et des aléas font l'objet de dispositifs en évolution, tels que les déductions pour investissement (DPI) et les déductions pour aléas (DPA). Celles-ci ne répondent pas à l'ensemble des besoins de l'agriculture puisqu'il faut d'abord des résultats pour y accéder... Il est dommage en tout cas que ces lignes budgétaires soient diminuées. On aurait pu étudier plus efficacement le secteur assurantiel afin d'entrer dans une phase plus incitative. Il existera toujours des secteurs touchés par les aléas et non couverts. Des calamités se produisent chaque année.
On parle beaucoup de la tuberculose, de la fièvre catarrhale. Hélas on dégarnit les moyens financiers de lutte contre les maladies et pour l'abattage obligatoire.
Il y aurait aussi beaucoup à dire sur le compte d'affectation spéciale. La logique d'abondement doit-elle céder le pas à la logique d'appel à projets ? En tout il faut savoir se limiter !