Intervention de Claude Raynal

Réunion du 19 novembre 2015 à 14h30
Loi de finances pour 2016 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Claude RaynalClaude Raynal :

Une réaction, un sursaut était indispensable pour sauvegarder notre souveraineté à l’égard de nos prêteurs et pouvoir continuer à emprunter à des taux d’intérêt convenables, pour sauver aussi notre modèle social et ne pas avoir à subir l’austérité qu’ont connue de très nombreux pays européens.

En 2016, les concours financiers aux collectivités seront donc de nouveau diminués de 3, 7 milliards d’euros. Bien sûr, comme vous, nous savons que ce nouvel effort est considérable pour nombre de collectivités. L’an dernier, notre groupe avait d’ailleurs proposé diverses possibilités d’aménagement de ces efforts dans le temps. Pour autant, nous soutenons la volonté du Gouvernement de donner la priorité à la limitation de l’évolution de la dette publique et à la stabilisation de celle-ci en pourcentage du PIB.

Maîtriser la dépense publique ne peut nullement constituer une politique, mais c’est un préalable indispensable. Réaliser 50 milliards d’euros d’économies en trois ans impose que les collectivités contribuent à l’effort à hauteur de leur poids dans le budget de la nation.

Aujourd’hui, les nouveaux convertis en demandent plus. Ah oui, j’oubliais : de cela non plus, il ne faudrait pas parler ! Nous assistons à un véritable concours Lépine des prétendants : en matière de montant d’économies supplémentaires à réaliser, la gamme est large, qui s’établit entre 100 milliards et 150 milliards d’euros, et les enchères montent tous les jours.

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