Intervention de Jean-Claude Carle

Réunion du 23 septembre 2009 à 14h30
Orientation et formation professionnelle tout au long de la vie — Vote sur l'ensemble

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, au terme de ces trois jours de séance, je tiens à vous remercier d’avoir non seulement participé à ce débat, mais de l’avoir animé, de l’avoir, pour reprendre les termes de M. Legendre, rendu « vivant ».

Chacun a pu exprimer son point de vue ; les opinions étaient parfois divergentes, mais c’est, me semble-t-il, le privilège de la démocratie. D’ailleurs, le débat s’est toujours déroulé dans un climat serein et un esprit constructif.

À cet égard, je voudrais remercier nos collègues de l’opposition, dont l’attitude a été responsable, notamment compte tenu des délais qui nous étaient impartis, nos collègues de la majorité, qui m’ont apporté leur soutien, et l’ensemble des membres de la commission spéciale, qui se sont beaucoup impliqués, en particulier pendant les vacances, pour nous permettre de procéder à des auditions et d’améliorer le texte.

Vous serez d'accord avec moi sur ce point, monsieur le secrétaire d’État, le Sénat a en effet apporté une véritable valeur ajoutée à ce projet de loi.

Sans entrer dans les détails, je souhaite tout de même évoquer l’articulation entre formation initiale et formation professionnelle, la réécriture du plan régional de développement des formations professionnelles, le PRDF, et l’amélioration de la formation et de l’orientation. Les sénateurs ont pris le parti, loin de toute stigmatisation et sans aller jusqu’à la fusion, de fédérer le système de collecte et de financement dans un souci d’efficacité.

Au titre des améliorations dues à la Haute Assemblée, je ne saurais terminer sans mentionner le volet « jeunes », que le Sénat a densifié, et, surtout, l’amendement déposé par M. About pour renforcer la lutte contre les phénomènes sectaires.

M. Jean-Pierre Plancade l’a souligné, ce texte, enrichi par les contributions du Sénat, n’est qu’une étape, certes importante, mais il n’est pas un aboutissement.

Monsieur le secrétaire d’État, je voudrais encore saluer votre sens de la coopération et remercier vos collaborateurs de leur disponibilité, et de leurs conseils !

Enfin, mes chers collègues, en votre nom à tous, j’aimerais rendre un hommage aux services du Sénat. Nous sommes prompts à critiquer l’administration, mais le Sénat peut s’enorgueillir de disposer de fonctionnaires de qualité.

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