Je félicite le ministre car son propos ne déclenche guère d'autres commentaires que des satisfecit... Notre rapporteur général s'en est tenu à une comparaison générale avec l'Allemagne, ce qui est une reconnaissance, certes tardive, du travail accompli dès 2003 par le chancelier Gerhard Schröder, un social-démocrate, tout comme Lionel Jospin avait, après Alain Juppé, redressé les comptes nationaux - quoique Jacques Chirac l'ait alors accusé de gaspiller ce qu'il appelait « la cagnotte ». Éric Doligé déplore que la perspective serait de « mourir guéri », mais à 7 % de déficit, comme en 2012, c'est sûr qu'on mourait malade ; on nous répond que le Gouvernement devait alors faire face à la crise, mais à l'époque, l'Allemagne était déjà à 0 % de déficit et l'Italie à 3 %...
Les temps sont difficiles, l'État fait face et nous pouvons faire confiance aux chiffres avancés par le Gouvernement : ce sont de bonnes conditions pour débattre des lois de finances.