Monsieur le président, je présenterai en même temps l’amendement n° 358.
Aux termes du projet de loi, il est proposé que les représentants de l’aval participent avec voix consultative aux travaux du Comité national des pêches.
Cet amendement vise à en faire des membres du conseil d’administration comme les autres afin que le Comité devienne une véritable interprofession.
Plus fondamentale reste la question du financement. Les opérateurs économiques de l’aval, premier acheteur qui représente une part importante des ressources des comités des pêches, acquittent, en effet, une cotisation professionnelle obligatoire.
La réforme des structures ne pourra conduire à plus d’efficacité et ne sera socialement acceptée qu’à la condition qu’elle n’ampute pas les comités de leurs moyens d’action et ne réduise les liens de proximité, essentiels dans un univers professionnel extrêmement stressant et difficile.