J’ai écouté bien sagement les propos qui ont été tenus jusqu’ici, touchant notamment aux problèmes institutionnels. Je comprends que ce débat soit important, mais, pendant que nous parlons, des personnes continuent de mourir au Yémen – plus de 6 000 ont déjà été tuées – et des Kurdes d’être massacrés, sans parler des noyades en Méditerranée.
Monsieur le secrétaire d’État, vous nous avez décrit une Europe forte, déterminée et solidaire, mais la réalité me semble un peu plus difficile. Comme le disait le doyen Vedel, le plan parle à l’indicatif présent ou futur, parfois au conditionnel, jamais à l’impératif ! Quand donc l’Union européenne, que vous présentez comme tellement forte et déterminée, se décidera-t-elle enfin à employer l’impératif et à intervenir pour arrêter les massacres au Yémen ?