Nous avons à simplifier les 400 000 normes qui s'imposent à nos concitoyens. Constitutionnellement, le Sénat représente les collectivités territoriales. Selon vous, serait-il opportun que le Conseil d'État, à l'origine de l'idée de droit souple, développe les conditions dans lesquelles des autorités déconcentrées - les préfets -pourraient, au sein d'une commission avec des représentants des collectivités, adapter la norme soit dans la logique de l'arrêt Crédit foncier de France, soit dans des logiques ouvertes par la jurisprudence sur les directives ?