Le corps d’une femme n’est ni un déversoir, ni un médicament, ni un prix de consolation pour toutes les détresses. Je suis convaincue que la pénalisation de l’achat d’actes sexuels est l’un des outils permettant de lutter contre les stéréotypes et d’œuvrer en faveur de l’égalité des sexes.
La prostitution ne correspond pas à cette image romanesque que l’on a pu avoir, celle de « la prostituée au grand cœur, qui recueille des confidences sur l’oreiller » ou de « la fille de joie ». À cet égard, je vous renvoie à la chanson de Georges Brassens, « La complainte des filles de joie », qui en fait une description beaucoup moins romanesque et idyllique que celle que l’on entend le plus souvent.