Intervention de Alain Marc

Réunion du 10 mai 2016 à 9h30
Questions orales — Atterrissements dans les cours d'eau

Photo de Alain MarcAlain Marc :

Madame la secrétaire d’État, je me doute que cette réponse a été rédigée par vos services. Franchement, en tant que praticien vivant à côté des rivières, je la trouve un peu technocratique !

Si les DDT acceptaient localement certains travaux qui relèvent du simple bon sens, nous n’en serions pas là. Je rappelle que les cours d’eau, lorsqu’ils sont importants, n’appartiennent pas aux riverains.

Nous souhaiterions que vous adressiez aux DDT des instructions toutes simples, leur permettant non pas d’accéder à toutes les demandes de curage ou de dragage, mais d’examiner de plus près celles qui concernent les parties urbanisées.

Comme vous le savez, madame la secrétaire d’État, je préside la commission chargée des routes du conseil départemental de l’Aveyron. Alors que certaines d’entre elles étaient sur le point de s’effondrer, parce que la rivière n’avait pas été curée et que le courant avait été modifié, on nous a autorisés à enlever 50 centimètres au-dessus de l’embâcle… Deux ans plus tard, cette couche s’était reformée, et le problème n’était toujours pas résolu.

Dès lors, j’en appelle à un peu moins de technocratie – vous n’êtes pas en cause, madame la secrétaire d’État : je connais votre proximité avec le terrain – et à un peu plus de bon sens. Nous aboutirons à des résultats si les DDT acceptent d’aller plus loin dans le dragage des rivières, surtout dans les parties urbanisées, où les riverains redoutent fortement la survenue de crues lorsqu’ils en ont déjà souffert.

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