Pour aller dans le sens de ma collègue, qui vient de pointer le nœud du problème, je dirai qu’on mélange l’objet initial du CIR, à savoir encourager la dépense de recherche – telle était en tout cas la justification avancée – et un outil d’optimisation fiscale, dit de compétitivité, qui n’a rien à voir.
J’attire votre attention, mes chers collègues, sur le contexte actuel. J’étais hier à la faculté d’Orsay, pour rencontrer des chercheurs, lesquels ne comprennent pas pourquoi on n’arrive pas à trouver 200 millions d’euros – la commission des finances de l’Assemblée nationale vient d’ailleurs d’émettre un avis sur cette question – pour abonder les crédits de l’Agence nationale de la recherche.