Monsieur le Premier ministre, nous recevons des nouvelles économiques encourageantes. §
Mais, dans le même temps, nous voyons que le climat social est altéré par trois difficultés, sur lesquelles je souhaite vous interroger.
Tout d’abord, en marge des manifestations syndicales, se poursuivent les agissements de groupes violents que l’on continue par habitude à appeler « casseurs », mais que je préférerais appeler « agresseurs ». On observe en effet semaine après semaine que leur objectif est non pas de détruire du mobilier urbain ou des biens privés, mais de s’en prendre directement, agressivement, aux représentants des forces de l’ordre. Voilà une première difficulté.