Pardonnez-moi d’insister, car, sur le terrain, les difficultés sont bien réelles. Élus, parents d’élèves, enseignants : tous nous font part très régulièrement de leurs problèmes.
Je ne citerai qu’un exemple pour illustrer mes propos : la prochaine rentrée verra l’arrivée de 40 000 élèves supplémentaires en classe de sixième, alors que, dans le même temps, 4 800 postes de professeur vont être supprimés.
Je ne reviendrai pas sur la charte sur l’organisation de l’offre des services publics et au public en milieu rural, mais est-il vraiment utopique d’envisager une autre procédure, associant, autour de l’inspecteur d’académie, l’ensemble des acteurs concernés, à savoir les maires et les associations départementales des maires pour les écoles primaires, les conseils généraux pour les collèges, les régions pour les lycées, ainsi bien sûr que les enseignants et les parents d’élèves ?
Une telle concertation entre personnes responsables permettrait sans aucun doute de prendre en compte la nécessaire rigueur budgétaire sans que cela nuise à la qualité de l’enseignement que nous devons à nos enfants. Quelle école voulons-nous pour demain ?