J’ai bien entendu les arguments selon lesquels les sénateurs peuvent assister aux réunions de la CDCI dans le public.
Toutefois, le fait d’en être un acteur me paraît revêtir une autre signification. J’estime d’ailleurs que cet amendement ne va assez loin. Selon moi, les sénateurs devraient être membres de droit des commissions départementales de la coopération intercommunale.
En effet, dans le cadre d’un débat sur l’évolution de la collectivité territoriale, il est préférable d’être acteur, là où les choses se font. Pour ma part, en tant que premier assesseur de ma CDCI, je peux vous dire qu’il y a eu beaucoup à apprendre dans le cadre des échanges qui ont eu lieu en vue de la construction des schémas départementaux. S’éloigner du terrain et perdre la capacité, en raison du non-cumul des mandats, d’être proche des réalités ne me paraît pas une bonne chose.
Je ne suis d’ailleurs pas favorable à la loi qui nous interdira, demain, d’exercer une fonction exécutive de maire. C’est la raison pour laquelle cet amendement a du sens à mes yeux, bien qu’il n’aille pas assez loin.