Monsieur le secrétaire d’État, de par vos fonctions, vous savez combien il est important de soutenir la « ferme France » pour que nos échanges avec le monde soient denses et fructueux. Il est essentiel de conforter le monde agricole, qui, après les décisions ponctuelles prises au début du mois d’octobre, attend un certain nombre de mesures complémentaires.
Une clause de revoyure jouera dans quelques semaines. À cette occasion, il faudra prendre toute la mesure du problème et ne pas opposer les « petits » aux « gros » agriculteurs, car tous « trinquent » !
Nous avons besoin d’une agriculture véritablement productive et compétitive. Or nous courons parfois, dans la compétition internationale, avec des sabots de plomb !
En ce qui concerne l’assurance récolte, j’ai bien noté les précisions apportées par M. le secrétaire d’État. Il est important de donner une certaine visibilité et d’apporter de la stabilité au dispositif, car la subvention peut varier d’une année à l’autre, ce qui a une incidence sur les comportements. Pourquoi ne pas inciter, peut-être fiscalement, chacun à s’assurer ? Il convient d’améliorer le taux de couverture, qui n’est actuellement que de 30 %. Ainsi, nous pourrons pallier les aléas climatiques et peut-être, demain, la volatilité des prix.
Ma question et celle de M. Le Scouarnec montrent que, sur toutes les travées, nous nous sentons très concernés par la situation de l’agriculture française. Il importe de prendre, dans un esprit bien compris d’union nationale, les mesures importantes qui sont attendues.