Intervention de Sophie Primas

Commission des affaires économiques — Réunion du 16 novembre 2016 à 9h35
Loi de finances pour 2017 — Mission « agriculture alimentation forêt et affaires rurales » - examen du rapport pour avis

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

L'ANSES craint un surcroît de travail à la suite du Brexit. Le Sénat devra bien contrôler que lui soient accordés des moyens à la hauteur de sa tâche, inflationniste : c'est le prix à payer pour garder un libre arbitre scientifique.

Je n'ai rien contre le bio, je distribue moi-même des subventions pour la conversion. Mais une production bio n'est pas nécessairement de proximité. Vérifions qu'il y ait suffisamment d'argent dans le fonds pour la conversion, actuellement insuffisant pour couvrir les besoins. Attention au prix du bio : le modèle de gestion de l'agriculture bio n'est viable que lorsque le prix de vente est supérieur au conventionnel, largement valorisé. Actuellement, les prix de tous les produits agricoles sont beaucoup trop bas.

Nous avons reçu le collectif du « Petit-déjeuner à la française », d'industriels s'inquiétant que la diminution de la pratique du petit-déjeuner ait des implications tant économiques que sanitaire, pour les enfants. La diminution de la consommation de lait correspondante équivaut à la fermeture d'une laiterie française par an. Abondons le Programme national pour l'alimentation (PNA) et vérifions qu'il y ait des appels à projets. Centrons notre discours sur la qualité des produits agricoles.

Je comprends les regrets de nos collègues socialistes, mais, lorsque nous constatons le peu d'écoute sur les amendements du Sénat, c'est le moment d'affirmer notre désapprobation.

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