Sans vouloir porter de jugement, je pense que cette colère est bien organisée. En effet, lors d’une assemblée des maires de mon canton à laquelle je participais hier, j’ai eu le privilège d’apprendre que M. Raffarin demanderait aujourd’hui ces fameux parlementaires en mission.
Si notre débat souligne le malaise de la majorité sénatoriale, je crains que cette révolte ne soit purement conventionnelle. Je l’avais qualifiée de « coup médiatique » lors de l’examen de la première partie du projet de loi ; je ne suis pas près de changer d’opinion. Il y aurait en effet une certaine incohérence à ce qu’un samedi vous votiez la suppression de la recette essentielle des collectivités locales et que le samedi suivant vous n’en acceptiez plus les conséquences… Il existe un lien logique entre ces dispositions !