Tout d’abord, je veux féliciter M. le rapporteur général pour ses talents de magicien : il a réussi, en quinze jours, avec l’aide du président Arthuis et des autres membres de la commission, à rendre clair un texte qui était pour le moins indigeste et insupportable pour beaucoup d’entre nous, notamment les maires de petites communes.
Si ce texte est clair, je formulerai néanmoins deux réserves.
Premièrement, j’aurais souhaité que le taux de l’impôt puisse être voté à l’échelon local ; il est évident que l’on assiste à une remise en cause de la décentralisation.
Deuxièmement, il conviendra d’être vigilants pendant la période probatoire, à laquelle nous tenons. Je suis élu du Lauragais, c’est-à-dire d’une terre cathare, où l’on se méfie toujours du pouvoir central. J’espère que cette période probatoire nous permettra véritablement de procéder aux ajustements et aux corrections indispensables.
Pour autant, le texte de la commission, en l’état, offre déjà une vision beaucoup plus claire de ce qui attend les communes et les départements. Pour les régions, les choses doivent encore être précisées.