Il est vrai que la taxe professionnelle ne représente pas la totalité de leurs coûts.
Actuellement, la marge opérationnelle des entreprises françaises est inférieure de 120 milliards d’euros à celle des entreprises allemandes ou anglaises. Cet écart s’explique par les 44 % de charges fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises en France, contre 36 % en Allemagne et 37 % au Royaume-Uni.
La réforme de la taxe professionnelle n’est qu’une première étape. Nous ne sommes pas au bout du chemin, il faudra reparler d’allégements pour les entreprises si nous souhaitons véritablement rassurer non seulement les entreprises, mais également les salariés et permettre un développement de l’emploi, ce que je souhaite.