Intervention de Daniel Gremillet

Réunion du 14 décembre 2016 à 21h30
Modernisation développement et protection des territoires de montagne — Article 23

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

Je rejoins complètement les propos de M. le rapporteur. Si l’on est amené à définir des zones de tranquillité, c’est que l’on est en situation d’échec dans la cohabitation territoriale entre l’homme et les différentes activités présentes.

Monsieur Dantec, vous n’êtes pas le seul à avoir des compétences en matière de biodiversité et d’environnement. J’ai eu la chance, durant douze ans, d’être le vice-président de la région Lorraine en charge de ces sujets. Or nous nous sommes aperçus que, chaque fois que la présence humaine était supprimée, la biodiversité reculait sur le territoire qu’on voulait justement protéger. C’est pourquoi nous avons mis en place des chartes et des processus pour l’activité agricole. Cette cohabitation est absolument essentielle.

On peut donc être d’accord sur l’objectif des zones de tranquillité, mais finalement, elles ne sont elles-mêmes pas nécessaires. C’est justement le rôle des gestionnaires des parcs que d’allier l’activité existante et la protection de la biodiversité.

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