Je connais bien la situation de la Guyane ; je pourrai évoquer la violence que représentent les déplacements et l'arrachement aux familles pour des enfants tenus de faire jusqu'à trois heures de pirogue pour rejoindre une école, ou encore le collège de Maripasoula dont les lits sont dans un état déplorable, de même que ces adolescentes amérindiennes qui vont au lycée en « internat », si l'on peut dire, prenant pension dans des familles et qui présentent un grand nombre de grossesses précoces en raison des abus qu'elles subissent... On ne peut que s'interroger sur le bien-fondé du renforcement de l'obligation scolaire par la mobilisation des enfants de trois à six ans dans ces conditions. Cet article ne me convient pas pour les raisons que je viens de vous exposer.