Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme ma réaction a dû vous le démontrer, l’amendement proposé par la commission des finances suscite évidemment une grande émotion au sein de la commission que je préside, même si cette dernière est fondamentalement consciente de la nécessité pour tout un chacun d’apporter sa pierre à l’édifice de la maîtrise de la dépense publique.
Nous avons cependant l’impression, monsieur le rapporteur général, que vous souhaitez faire un exemple. Parmi les opérateurs, vous en avez donc choisi un, au risque de le frapper sans tenir compte de la réalité de sa situation.
La commission de la culture n’a aucun désir de protéger des « dodus dormants », mais elle sait que le Centre national du cinéma et de l’image animée n’est pas « dormant », pas plus d’ailleurs qu’il n’est « dodu »…