Sénatrice de la Charente, je souhaite vous interroger sur la ligne Angoulême-Limoges, qui est dans un état désastreux, au point que la vitesse y est limitée à 60 kilomètres/heure sur 50 kilomètres. L'impact sur les déplacements n'est pas négligeable, et notamment sur ceux des lycéens, qui sont nombreux à l'emprunter. Nous voyons dans le même temps que la ligne à grande vitesse sera inaugurée le 2 juillet prochain. Tant mieux ! Elle mettra Angoulême à 1h45 de Paris, et à une demi-heure de Bordeaux. Mais la ligne dont je vous parle a été laissée de côté, aucune correspondance n'ayant été prévue à Angoulême. Des territoires entiers sont ainsi tenus à l'écart du développement. Pourtant, vous avez parlé de désenclavement et de remise en état du réseau structurant. Tous les acteurs locaux réclament la constitution rapide d'un comité de pilotage associant la région et SNCF Réseau afin que cette ligne soit remise en situation de fonctionner normalement. Une opération la concernant avait été inscrite au CPER, mais elle ne concerne que la signalisation. Je vous transmets donc officiellement cette demande.