Avis défavorable aux amendements identiques n° 1, 2 et 3, respectivement de M. Assouline, de Mme Benbassa et du Gouvernement, tendant à rétablir le texte de l'Assemblée nationale, par cohérence avec notre position la semaine dernière.
Nous avons décidé de porter le délai de prescription des abus de liberté d'expression de trois mois à un an.
Cela correspond à l'accord trouvé avec le garde des sceaux et le rapporteur de l'Assemblée nationale avant la deuxième lecture à l'Assemblée. Cet accord n'avait cependant pas été respecté par le Gouvernement et une majorité de députés en séance publique.