Intervention de Patricia Schillinger

Commission des affaires sociales — Réunion du 15 février 2017 à 10h00
Perturbateurs endocriniens dans les produits phytopharmaceutiques et les biocides — Communication

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

Le sujet est effectivement large et donne parfois l'impression qu'on ne peut plus rien boire, ni manger, ni respirer. Nous manquons aussi de travaux sur les effets à long terme et sur les différentes générations de ces produits. La France est précurseur mais il s'agit d'un enjeu de santé publique mondial qui demande une plus grande concertation. Nous avons constaté que les agences spécialisées ne se concertent pas suffisamment. Au niveau politique également je pense qu'il faudrait également organiser des réunions régulières entre les parlementaires concernés et le commissaire européen en charge de la santé.

Il faut également garantir l'indépendance de la recherche et avoir des experts qui soient de véritables référents nationaux.

On ne doit pas également négliger l'enjeu en matière d'importation et d'exportation des produits. Une molécule de remplacement met quinze ans à être à mise sur le marché. Certains produits biocides sont d'usage quotidien, comme les gels hydroalcooliques. On ne peut donc tout interdire du jour au lendemain, il faut procéder par étapes même si une large part du travail a déjà été accompli puisque 700 des 1 000 substances identifiées ont déjà été retirées du marché.

S'agissant des suites données à nos travaux, nous nous réunissons le 28 février et nous allons tâcher d'avoir un entretien par visioconférence.

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