L'Allemagne passait, il y a quinze ans, pour l'enfant malade de l'Europe ; c'est aujourd'hui le tour de la France, entre autres pays. Les causes du rattrapage allemand n'ont-elles pas été, simultanément, celles du déclin relatif de la France, qui entraînera à son tour celui de l'Allemagne, tant les liens du commerce intra-communautaire sont étroits ? Vers quel objectif la vision commune de la France et de l'Allemagne s'oriente-t-elle désormais ? Dans vingt ans, ni l'une ni l'autre ne figurera plus parmi les huit premiers PIB mondiaux : le temps n'est plus aux rencontres inefficaces.
Je suis inquiet de constater que nos pays investissent beaucoup dans la formation et la recherche, mais que leurs excellents résultats dans ces domaines sont bientôt rachetés par des entreprises américaines ou chinoises. Comment faire pour les conserver en Europe ?