Je note, au vu de cette déclaration, que les « justes motifs » budgétaires semblent prévaloir sur les « justes motifs » humanitaires. Je relève ensuite que le coût de l'opération TRITON s'élèverait à 2,9 millions d'euros contre 9 millions d'euros pour « Mare nostrum ». Il y a là, à l'évidence, une grande différence. La solution, nous le savons, ce serait que la situation économique des pays de départ soit suffisamment attractive pour les jeunes en particulier issus des pays d'Afrique. On en revient au rôle que pourrait jouer, si l'on s'en donnait les moyens, l'Union pour la Méditerranée. Relevons, au passage, qu'un pays comme le Maroc apparaît comme un pays émergent et résilient qui a plutôt bien réussi l'adaptation de sa société.
La communication que nous venons d'entendre constitue une étape. À l'issue de ses travaux, le groupe de travail sur l'évaluation de l'espace Schengen nous présentera un rapport et peut-être une résolution européenne.