Ce problème des migrations clandestines, c'est un peu le « tonneau des Danaïdes ». Je ferai trois observations :
- des progrès sont possibles en matière d'aide au développement en particulier en direction des pays du pourtour méditerranéen. Hélas, contexte budgétaire oblige, les crédits consacrés à l'aide au développement sont aujourd'hui plutôt rognés ;
- la lutte contre l'immigration clandestine passe aussi par une meilleure coordination européenne dans la lutte contre les mafias qui existent tant dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil ;
- enfin, s'agissant des migrants qui sont malgré tout parvenus à franchir illégalement les frontières de l'espace européen, il faut les traiter avec l'humanité qui s'impose. Cette question représente un défi pour nos valeurs ainsi que pour l'idéal européen.