Notre approche est différente. Le coeur du problème est l'abandon de toute politique de régulation du marché. Les mécanismes garantissant un prix juste aux producteurs ont tous été démantelés. L'exemple du lait ne montre pas que la contractualisation pourra remplir ce rôle de régulation.
Je constate aussi que le rapport est silencieux sur la grande distribution. Inversement, je désapprouve la place laissée aux marchés à terme qui ne peuvent qu'accroître encore la volatilité.
Le dilemme du prix juste n'est pas levé. On reste dans une logique de prix bas et de primes.
A propos de la convergence des aides directes entre les États membres, ce processus doit être progressif au risque sinon d'aggraver les différences de coût de production.
Enfin, je relève les réticences du rapport sur le volet environnemental de la PAC.
Ceci étant, le rapport comporte de nombreux points positifs. Le groupe CRC s'abstiendra.