Dans ce débat politique important, je m'éloignerai des réflexions politiques sur la résolution du problème global des migrations pour me focaliser sur les mesures concrètes et simples à mettre en oeuvre dans l'espace Schengen. J'ai été mandaté par notre commission pour mener un groupe de travail sur ce sujet avec Jean-Yves Leconte. La situation véritable de Schengen est victime d'une grande méconnaissance générale. On n'y voit pas assez clair et le comportement des pays européens n'est pas du tout uniformisé. La commission des affaires européennes doit poser un diagnostic clair. Par exemple, le règlement de Dublin ne fonctionne pas du tout. Nous devons partager une position commune sur un diagnostic et des solutions. Nous mènerons des auditions d'ambassadeurs, dont celui de Hongrie, mais devrons aussi nous déplacer, rencontrer les responsables de Frontex et mener une réflexion étayée sur le règlement de Dublin. Nous aurions intérêt à mener une réflexion commune avec la commission des affaires étrangères tant les domaines s'interpénètrent.
Sans mélanger les problématiques, n'oublions pas les risques potentiels de terrorisme que ces migrations particulièrement importantes font courir.