Le constat reste donc le même depuis 2012 ! Des travaux urgents ont été effectués, j’en conviens, mais, je suis désolée de vous le dire, je ne classe pas dans la catégorie des travaux importants la reprise d’un linteau ou la réfection d’un tuyau en souffrance ! C’est, encore une fois, de l’affichage. J’entends citer des sommes qui ne sont pas utilisées, alors même que l’état de vétusté de ce commissariat est vraiment avéré.
Comme les choses ne changent pas, je vais, dès à présent, demander à M. le ministre de l’intérieur de trouver une date pour venir constater sur place l’état de délabrement du commissariat d’Épernay, délabrement que le commissaire du Grand Est dénonce lui-même. M. le ministre de l’intérieur pourra ainsi apprécier les conditions dans lesquelles travaillent les policiers.
À tout moment, et particulièrement dans cette période difficile, nous soulignons la qualité du travail de nos policiers, nous insistons sur leur engagement et nous félicitons de leur motivation. S’il est bon de le faire, car il nous appartient, en effet, de saluer les forces de police, il vous revient, madame la secrétaire d'État, à vous et à votre gouvernement, de créer des conditions de travail qui soient pour le moins convenables.