C'est effectivement un sujet majeur.
Tant que nous n'aurons pas de structure fédérale, ce qui est loin d'être le cas, les échanges d'informations au sein d'Europol demeureront imparfaits. Par ailleurs, la coopération bilatérale ne sera pas facilitée par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Or ce pays a une très grande expertise en matière de renseignement. Il reste à voir comment nous pourrons, au-delà du Brexit, conserver des accords bilatéraux sur le renseignement.
Par ailleurs, l'arrêt Tele2 me chiffonne. Au risque de choquer les juristes distingués qu'il y a parmi nous, je privilégie l'efficacité de la lutte contre la criminalité. Il me semble essentiel de nous protéger contre les individus les plus désaxés que compte la société.