Je ne dis pas que ce travail est toujours facile. Mais, en tout cas, sachez que c’est là, et que ce sera l’un de mes combats. Je me suis battu en ce sens à propos de ce texte, sans obtenir, hélas ! le succès que j’espérais : d’où le constat que nous avons dressé ensemble.
Il n’en reste pas moins que l’intérêt général veut que nous avancions. Je l’ai rappelé, ce projet de loi a été déposé par le précédent gouvernement le 10 mai dernier. Je ne fais aucun grief au Premier ministre Bernard Cazeneuve : il a considéré qu’il fallait avancer, et nous y sommes.
Pour ma part, je maintiens l’amendement du Gouvernement : il s’inscrit dans la logique des longues discussions qui ont déjà eu lieu. À mon sens, il n’est dans l’intérêt ni de ce dossier ni du fonctionnement de La Défense que nous revenions sur des équilibres qui ont été difficiles à atteindre.
On mesure bien les enjeux de pouvoir qui existent entre les différentes collectivités : c’est une réalité, et elle est tout à fait naturelle.
Un chef de file est reconnu, et je n’entends pas remettre en cause l’équilibre général du dispositif. J’entends les demandes des communes. Mais, en la matière, essayons également d’être pragmatiques. Il faut que nous avancions.