Je voudrais avant tout parler de la modernisation que propose le Gouvernement, et dont M. Retailleau se félicite.
Si, pour lui, moderniser le monde du travail et le code du travail, c’est nous ramener avant 1936 et tous les acquis sociaux intégrés dans le code précité, alors, je ne partage évidemment pas la modernité dont il fait état.
Si la modernité consiste à supprimer ce qui a créé ces droits, le produit des luttes qui ont eu lieu dans ce pays, afin d’empêcher les salariés de redevenir des salariés tâcherons – c’est tout de même de cela qu’il est question dans ce texte ! –, nous la refusons !
Si la modernité consiste aussi à supprimer les APL, les aides personnalisées au logement, aux plus modestes, nous la refusons !
Si la modernité consiste à faire gagner 4 milliards d’euros de plus à celles et ceux qui paient l’ISF, nous la refusons !