Il va falloir marier deux cultures d'entreprise. Alstom a un fonctionnement décentralisé contrairement à Siemens. Comment parvenir à un même langage et à une vision commune du futur ?
Si la France conserve, à l'avenir, le centre de décisions du groupe, l'Allemagne conservera-t-elle les emplois ?
La semaine dernière, le ministre de l'économie a annoncé à l'Assemblée nationale la constitution d'un comité de suivi de la fusion, qu'il présiderait lui-même avec son homologue allemand. Comment envisagez-vous l'avenir, concrètement ? Allez-vous accepter ce contrôle de l'État ? Enfin, quel est votre calendrier ?