Intervention de Daniel Gremillet

Réunion du 8 novembre 2017 à 14h30
Fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures — Vote sur l'ensemble

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

Monsieur le président, monsieur le ministre d’État, mes chers collègues, je veux en premier lieu remercier Mme le rapporteur et le rapporteur pour avis du travail réalisé.

Contrairement à ce que je viens d’entendre, je considère que le travail et les apports du Sénat s’inscrivent dans le respect de la recherche réalisée sur nos territoires, en conformité avec la législation du moment. Nous respectons en effet les investissements réalisés par les entreprises et les moyens financiers qu’elles ont engagés sur notre territoire. Aucun signe n’est plus terrible vis-à-vis de la recherche, de la mobilisation et de l’envie d’investir sur notre territoire que de remettre en cause des règles du jeu, alors que les textes différaient quand les entreprises ont investi.

En deuxième lieu – c’est un point important –, il ne faut pas que la France se vide de sa substance, de sa jeunesse, de son savoir. Le fait d’inscrire dans ce texte la poursuite de la recherche dans les conditions définies au travers de la proposition de notre rapporteur garantit que la France ne se videra pas de ses moyens de recherches et de ses cerveaux, dont nous avons tant besoin.

Je le répète, les certitudes d’hier ne sont pas celles d’aujourd'hui et celles d’aujourd'hui ne seront pas forcément celles de demain. Je pense notamment aux gaz à effet de serre. Rien n’empêche d’imaginer que, demain, la recherche nous permettra de résoudre ce problème rapidement, à condition que l’on y consacre des moyens.

En troisième lieu – c'est ma dernière remarque –, on ne peut pas laisser penser que notre pays va résoudre tout seul tous les problèmes de la Terre.

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