Un rapport de notre commission des affaires étrangères a évalué le besoin des armées à 2 500 créations nettes de postes par an. Dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques, le cadrage budgétaire de la future loi de programmation militaire est désormais connu. La trajectoire de l'évolution des effectifs est-elle d'ores et déjà établie précisément ? Vous avez évoqué un certain nombre de cas, tels que les 2.600 combattants numériques. Peut-on connaître les évolutions envisagées pour les différentes armées ?
Le Président de la République a récemment renouvelé son opposition à l'application dans les armées de la directive européenne sur le temps de travail de 2003. Des négociations avec Bruxelles avaient été engagées pour fixer des exemptions, en particulier en situation opérationnelle ou en entraînement. Où en sommes-nous ? Ne risque-t-on pas un contentieux européen ?
Quel bilan tirez-vous de la politique des réserves ?
Enfin, si le futur service national n'est pas un service militaire, ne doit-il pas concerner un autre budget que celui de la défense ?