Vous connaissez les chiffres : quand on compile ceux de l’Organisation internationale du travail, l’OIT, du Fonds monétaire international, le FMI, et de la Banque mondiale, on constate que la France représente à peu près 1 % de la population mondiale, 4 % du PIB mondial et, selon l’OIT, 15 % des dépenses sociales du monde.
Sans doute ces chiffres sont-ils plus ou moins discutables. Mais, selon toute vraisemblance, pour ce qui concerne la part des dépenses sociales dans le PIB, la France est le premier ou l’un des deux premiers pays au monde.
J’insiste : il ne s’agit pas de réduire les dépenses sociales. Simplement, l’ONDAM a vocation à contenir ces charges. En ce sens, il participe de la maîtrise des dépenses publiques.
C’est la raison pour laquelle on ne peut qu’être défavorable au présent amendement, qui tend à supprimer un outil de pilotage de la dépense.