Comme vous l’indiquez, madame la sénatrice, les autorités israéliennes viennent d’annoncer qu’elles n’autoriseraient pas des parlementaires français et européens à entrer sur leur territoire dans le cadre d’une visite organisée par une association ayant annoncé qu’elle rencontrerait Marouane Barghouti et Salah Hamouri, tous deux emprisonnés. On peut regretter cette décision israélienne ; elle reste néanmoins souveraine.
De façon générale, la France souhaite ardemment que les parlementaires puissent avoir accès aux personnes qu’ils souhaitent rencontrer lors de leurs déplacements, en Israël comme dans n’importe quel pays. D’ailleurs, notre consulat général était intervenu pour appuyer cette demande. Plus généralement, il est mobilisé au quotidien en ce qui concerne la situation de Salah Hamouri : il a rendu visite à celui-ci sur son lieu de détention et assisté à l’ensemble des audiences publiques auxquelles il a comparu.
Je puis vous assurer, pour l’avoir fait personnellement, que nous avons signalé aux autorités israéliennes toute l’attention que nous portons à ce cas, parce qu’il soulève le problème plus large du recours extensif à la détention administrative. Nous ne savons d’ailleurs pas quels sont les griefs retenus contre M. Salah Hamouri.