À travers cet exposé, on a pu voir que la question de la sécurité informatique de l'Élysée est un vrai sujet. Il a d'ailleurs subi, selon les médias, diverses cyberattaques. Les trois millions d'euros demandés paraissent indiscutables. Je voudrais toutefois faire remarquer, par rapport à la réduction du nombre de chauffeurs, qu'il ne faut pas surinterpréter ce genre de symbole. Une lecture purement comptable ne permet pas d'apprécier à sa juste mesure une qualité de gestion.
En ce qui concerne le budget du Conseil constitutionnel, notre collègue a rappelé qu'après la forte augmentation obtenue au début de la présidence de Jean-Louis Debré, il est plus facile d'afficher une baisse, et il est un peu particulier de s'en prévaloir : il s'agit en effet d'une réduction en trompe l'oeil. Et j'espère que dans le prochain livre de l'ancien président du Conseil constitutionnel, intitulé « tu le sauras plus tard » - après « ce que je ne pouvais pas dire » et « les oublis de la République », nous en apprendrons plus sur le budget du Conseil constitutionnel.