Je tiens à souligner l'excellence de ce rapport.
Pourquoi étouffer les collectivités locales, alors que leur dette ne représente que 10 % des 2 200 milliards d'euros de dette nationale et qu'on sait qu'elle sera remboursée ? On entretient l'idée que les maires seraient de mauvais gestionnaires. On les prive de leur autonomie, on les infantilise. De mon côté, je fais confiance aux élus locaux qui ont tracé des trajectoires vertueuses en réduisant leurs dépenses de fonctionnement pour se ménager des possibilités d'investissement. Que se passera-t-il pour eux ? En Aveyron, nous avons réduit notoirement notre personnel pour continuer d'investir 40 millions d'euros par an dans les routes. Ce n'est pas rien, d'autant que dans le BTP 60 % de l'investissement est public.
Ne soyons pas naïfs. L'attribution de la DETR dépend du bon vouloir des préfets. Je souhaite que les députés et les sénateurs participent aux commissions départementales et que l'avis de celles-ci s'impose aux préfets. Il faut aussi abaisser le seuil d'éligibilité à la DETR qui est d'un grand secours pour nos petites communes.