Nous identifions les mêmes éléments positifs dans cette réforme et partageons vos réserves concernant le calendrier de sa mise en oeuvre. L'année à venir sera sans doute la plus critique.
Les décisions concernant l'orientation doivent-elles relever du conseil de classe ? Ne serait-il pas plus efficient qu'une petite équipe, constituée en particulier du chef d'établissement et des professeurs principaux, prépare la décision, quitte à ce que cette dernière soit ensuite soumise au conseil de classe pour validation ?
S'agissant des filières en tension, et plus particulièrement de la question des « attendus », les difficultés à connaître précisément les métiers de demain poseront problème. Envisagez-vous de guider un élève qui ne remplirait pas les attendus au départ ? Il ne faudrait pas que les enseignants soient, au final, placés devant une responsabilité qui n'est pas la leur : leur rôle doit se limiter à orienter sans prescrire.
Je m'étonne qu'il ne soit jamais fait mention des conseillers d'orientation. Seront-ils associés à cette réforme ?
Avez-vous défini des critères au niveau national pour la nomination des futurs directeurs d'études ou le choix des profils sera-t-il laissé à l'entière liberté de chaque établissement ?