Même si les sénateurs ont la réputation de prendre le temps de la réflexion, le temps presse pour cette réforme après l'échec d'APB lors de la dernière rentrée. L'évolution démographique laisse peu d'espoir sur le fait que la situation puisse s'améliorer d'elle-même, avec l'entrée à l'université des générations nées dans les années 2000. C'est l'avenir de nos étudiants qui est en jeu. Je m'interroge : le baccalauréat aura-t-il encore un sens à partir du moment où l'entrée à l'université se fera sur la base du dossier ?