Ce projet de loi est louable et recueille l'assentiment de beaucoup d'entre nous mais nous craignons que la première année de sa mise en oeuvre soit difficile et que les jeunes bacheliers en fassent les frais. Les informations disponibles sont encore très floues et l'attente des jeunes et de leurs familles est forte. La jeunesse est souvent maltraitée ainsi qu'on l'a vu avec le tirage au sort pour l'accès à certaines formations supérieures. Les nouvelles places envisagées devront impérativement être ouvertes là où existent des débouchés professionnels. Je prends pour exemple des témoignages recueillis hier au Salon nautique selon lesquels il y aurait 400 emplois non pourvus en Vendée dans l'industrie nautique, la plasturgie, etc. À quand des formations en adéquation avec les emplois ? Les jeunes sont trop souvent seuls face à leur orientation - et se tournent parfois vers des bilans de compétences payants - alors qu'il existe de nombreux organismes dont on ne sait à quoi ils servent. Il y a des économies à faire.