Nous sommes au mois de décembre et nous discutons encore des modalités d'affectation des élèves de terminale ! Pour avoir été professeur jusqu'en septembre dernier, je mesure les inquiétudes liées à l'orientation et l'affectation des élèves.
S'agissant de la procédure proprement dite, je m'interroge sur la réponse « oui si » qui pourra être donnée au candidat. Quels types de dispositifs de remise à niveau seront-ils proposés ? Par ailleurs, ne faudrait-il pas prévoir un nombre minimal de voeux à formuler sur Parcoursup ?
Quant à la formation à l'orientation, qui doit avoir lieu bien avant le premier semestre de la classe de terminale, quel est le rôle des psychologues de l'éducation nationale (PsyEN), anciennement conseillers d'orientation-psychologues (COP) ? En effet, les professeurs ne sont pas, à mon sens, les mieux placés pour parler des formations de l'enseignement supérieur et des métiers, la plupart n'ayant jamais mis les pieds dans une entreprise.
Je ne supporte pas d'entendre dire que les élèves sont seuls face aux choix d'orientation. Depuis la classe de seconde, les professeurs principaux se bagarrent, parfois en vain, pour que les élèves s'y intéressent.