Force est de constater que l'application de la réforme du master est très compliquée, parce que les acteurs ne jouent pas le jeu, en particulier les établissements. Ils jouent la montre lorsqu'il s'agit de formuler trois propositions aux étudiants qui font valoir leur droit à la poursuite d'études. En outre, on recense nombre de cas d'étudiants qui n'ont pas connaissance de ce droit. Certains chefs d'établissement sabordent volontairement ce droit auquel ils étaient opposés.
La nouvelle réforme donne le dernier mot au recteur sur l'inscription de l'étudiant. Il a ce pouvoir. C'est un changement majeur. Nous sommes favorables à l'autonomie des universités, ce qui est différent de l'indépendance. Le rôle de garde-fous des recteurs est essentiel pour ne pas empêcher la jeunesse d'avoir accès aux études.