En master, les jeunes ont pu définir leur projet plus précisément qu'en licence. Le rectorat a la possibilité, en théorie, d'imposer des dossiers aux établissements, mais lorsque les capacités d'accueil de ces derniers sont dépassées - et elles sont très faibles en licence par rapport au nombre de candidats, en droit ou en PACES par exemple -, la situation est compliquée.
Si, pour sécuriser la mise en place du droit à la poursuite d'études, on avait laissé la possibilité au recteur de formuler trois propositions, la nouvelle réforme ne prévoit plus qu'une seule proposition. Or on a affaire à des jeunes, au lycée, qui ont eu moins de temps pour savoir ce qu'ils veulent faire.
Le ministère annonce 130 000 places encore disponibles, mais ce n'est pas valable sur tout le territoire et dans toutes les filières. Un étudiant de Marseille à qui l'on propose une place en Poitou-Charentes ne peut pas toujours y poursuivre ses études.