Si la seule possibilité de l'étudiant est d'accepter la proposition qui lui est faite, il n'a pas réellement le dernier mot.
Le calendrier est intenable. On demande aux lycées et aux universités d'anticiper une réforme qui n'est pas encore définie. Les établissements auront très peu de temps pour trier les dossiers et embaucher des professeurs. Des étudiants se retrouveront sans réponse d'établissements dans lesquels il reste de la place ; le délai de réaction du recteur sera particulièrement court. En outre, celui-ci devra discuter avec les établissements universitaires, ce qui est délicat lorsqu'ils sont en vacances. Nous craignons que les étudiants se retrouvent sans établissement ou soient contraints de s'inscrire dans le secteur privé.